Accueil Sport Dossier du Lundi Khaled Touati (ex-attaquant international du CA) : «Cursus archaïques»

Khaled Touati (ex-attaquant international du CA) : «Cursus archaïques»

«En football, un avant-centre joue un rôle extrêmement important dans une équipe. L’absence d’un bon attaquant représente certainement un véritable casse-tête pour n’importe quel staff technique, car c’est lui qui devra concrétiser le travail et l’effort fournis par toute l’équipe. Pour devenir un attaquant de pointe, il faut être rapide, posséder un excellent jeu de jambes, une puissance de tir et un sens poussé pour bien organiser le jeu. Un attaquant n’obtient que quelques occasions de marquer tout au long d’une partie, mais sa mission principale consiste à faire l’impossible pour transformer ces occasions en buts. C’est son devoir. L’attaquant devra également servir d’appui lors des attaques pour faire des remises à ses coéquipiers. Cependant, il faut se montrer rapide dans les prises de décision. C’’est vrai que nous n’avons plus d’attaquants de qualité en Tunisie. Hormis quelques exceptions, nos clubs sont obligés de recruter des avants-centres étrangers afin d’assurer leur stabilité offensive».

«Répéter la finition à l’entraînement»

« La majorité de nos avants n’arrive plus à s’imposer dans notre championnat.

D’emblée, il faut préciser qu’un attaquant de pointe devra avoir une formation de base spécifique, afin de renforcer ses capacités, et plus précisément son placement et replacement dans la surface qui est selon moi la clé de réussite d’un avant-centre. D’ailleurs, c’est l’un des points faibles des attaquants évoluant en Ligue 1. Un bon attaquant doit également être obsédé par le but et ne doit surtout pas négliger la finition.

Cela passe notamment par l’entraînement, il faut répéter les séances de frappe pour que cela devienne un réflexe en match.

C’est un travail de formation qui se base sur des méthodes d’entraînement spécifiques et bien étudiés. Pour avoir de bons attaquants, il faut aussi avoir des entraîneurs spécialisés dans le travail offensif. Ce qui n’est pas le cas en Tunisie où le cursus est archaïque».

Charger plus d'articles
Charger plus par Mohamed Ali Arfaoui
Charger plus dans Dossier du Lundi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *